A l'intérieur, comme au dehors le temps est gris
Dans un étau de fer les sentiments sont pris
Avançons mon ami, oui, avançons sans crainte
Ne laissons pas nos voix pousser la moindre plainte
Par-dessus notre épaule elle observe sans cesse
La vie qui court et rue, elle observe la messe
Et qu'y pouvons-nous donc, qu'y pouvons-nous ami,
Sinon poser un pas devant un autre, ainsi ?
J'avance sans raison dans les dédales mous
Des chagrins interdits, avec toi mon ami
Et toi si triste avant m'éclaire de partout
Qui saurait bien décrire en moi ce grand abîme
Qui s'ouvre chaque fois que mes passions s'animent ?
Je reste au bord, et la vie va, c'est ainsi !